La médiation est un chemin de paix par ses valeurs, par la nature éthique de son processus, par la posture du médiateur. Aussi, qu’elle soit exercée dans le cadre d’un bénévolat civique ou d’un exercice professionnel, la médiation nécessite un formation préalable sérieuse et spécifique.
- Le médiateur est un pilier, il n’apporte pas de solution au conflit, mais il œuvre à l’émergence d’une réponse pour une solution.
- Le médiateur est un tiers garant du processus de communication éthique qu’est la médiation,
- Il est indépendant, impartial et neutre, c’est-à-dire sans pouvoir.
Le médiateur ne donne ni avis, ni conseil, ni solution aux médiés.
Il apporte par son extériorité, le recul qui va leur permettre de trouver ensemble leur propre solution/réponse.
Le médiateur a une obligation de moyens vis à vis des médiés et non de résultat, ce qui garantit par ailleurs sa neutralité.
Il est le pont qui permet de rétablir la communication et d'avancer ensemble.
En étant le garant du cadre, le médiateur évite la dérive de la demande vers de l’expertise, du conseil, de la thérapie ou de l’assistance.
Concrétement
- Le médiateur garantit que la parole de l’un bénéficie du même statut que la parole de l’autre.
- Le médiateur contribue à l’émergence d’une solution autonome. Il stimule la créativité des médiés, ou ramène les médiés à une réalité matérielle.
- Il accompagne les médiés dans leur rédaction d’un document consignant les engagements réciproques ou des conclusions simples
- Le médiateur comme chaque médié peut mettre fin à la médiation à tout moment.
Le médiateur peut et se doit de refuser la médiation s'il ne se sent pas en mesure de respecter les qualités qui lui incombent pour réaliser la médiation, ou si la situation ne relève pas d’une médiation.